
« Lorsque tu essaies de tout contrôler, tu ne profites d’aucun moment. Détends-toi, respire, lâche prise et vis »
Lâcher prise… mais qu’est-ce que ça veut bien dire ?
Dans des termes simples, il s’agit de vivre un certain détachement face aux problèmes qui peuvent nous entourer.
Dans le fond, lâcher prise se présente lorsqu’une personne met de côté les moyens qui ne sont pas efficaces pour elle afin de se donner du temps pour en trouver d’autres.
Les personnes qui persistent toujours avec les mêmes moyens pour arriver à leur but même si cela ne fonctionne pas ne sont pas en lâcher prise.
Cependant, ce n’est pas parce que nous ne trouvons pas de solutions immédiatement à nos problèmes qu’il faut douter de nos capacités. Il est important de laisser les choses aller et de vivre un certain détachement face à la situation.
La résistance au changement augmente la souffrance car rien n’arrive à bout de notre difficulté.
Cela entraîne une perte de confiance face à nos capacités et nous tournons en rond en vivant la même difficulté que nous tentons toujours de résoudre.
Dites-vous bien que les petites choses peuvent aussi nous faire grandir.
Dans la vie de tous les jours, plusieurs évènements sont hors de notre contrôle (perte d’un être cher, une séparation, un vol ou même la perte d’un emploi, etc.) et nous devons nous ajuster à celles-ci. Autrement dit, nous devons vivre la vie comme elle vient et être en mesure de voir ce sur quoi nous pouvons avoir du contrôle et où il nous est impossible d’en avoir.
C’est certain, nous avons le total contrôle sur nous-même !
L’élément essentiel au lâcher prise est la confiance en soi (la confiance en nos capacités, la confiance dans nos buts, etc.).
En ayant une bonne confiance en soi, une forme de certitude s’installe et on se sent en contrôle de nos moyens; ce qui nous permet un lâcher prise!
Voici ici quelques pensées concernant le lâcher prise qui peuvent parfois nous faire réfléchir :
« Lâcher prise, ce n’est pas se montrer indifférent, mais simplement admettre que l’on ne peut agir à la place de quelqu’un d’autre.
Lâcher prise, ce n’est pas couper les liens, mais prendre conscience que l’on ne peut contrôler autrui.
Lâcher prise, c’est reconnaître son impuissance, au sens où l’on admet que le résultat final n’est pas toujours entre nos mains.
Lâcher prise, c’est ne plus blâmer ou vouloir changer autrui et, au lieu de cela, choisir de consacrer son temps à donner le meilleur de soi-même.
Lâcher prise, ce n’est pas prendre soin des autres en faisant preuve d’une totale abnégation, mais se sentir concerné par eux.
Lâcher prise, c’est ne pas juger, et accorder à autrui le droit d’être humain, c’est-à-dire lui accorder le droit à l’erreur.
Lâcher prise, c’est ne pas materner les autres, et leur permettre d’affronter la réalité.
Lâcher prise, ce n’est pas rejeter, c’est au contraire accepter.
Lâcher prise, c’est ne pas adapter les choses à ses propres désirs, et prendre chaque jour comme il vient et l’apprécier.
Lâcher prise, c’est ne pas critiquer ou corriger autrui, mais s’efforcer de devenir ce que l’on rêve de devenir.
Lâcher prise, c’est ne pas regretter le passé, et vivre et grandir dans le présent pour l’avenir. »
Cette courte réflexion pose un regard concret sur certains gestes que nous pouvons poser.
Apprendre à lâcher prise ne peut qu’être profitable pour plusieurs d’entre nous; je vous invite donc à y prendre goût!
Sur ce, rappelez-vous ceci : « Mais dire oui à la vie, c’est surtout s’accepter soi-même. En fait, refuser la vie, en refusant les événements, les circonstances, les conditions et les autres, ça revient à se refuser soi-même. Aussi longtemps que l’on ne s’accepte pas soi-même, on accepte difficilement les autres et la vie en général »