
La pratique de la sophrologie peut se commencer très tôt à condition que l’enfant soit en mesure de reproduire ce qu’on lui montre. Avant cet âge, ce sont plutôt les parents qui réalisent les exercices pour parvenir à gérer le stress et la fatigue générée par ces crises de larmes.
Le fait que les parents soient plus sereins à la maison a toutefois un impact très positif sur l’enfant. Il ressent moins la tension que ses pleurs peuvent créer sur son père ou sa mère, ce qui l’aide à se calmer plus facilement.
La sophrologie est tout à fait compatible avec d’autres types d’accompagnements thérapeutiques. Il peut d’ailleurs être particulièrement recommandé de faire appel à un pédopsychiatre pour poser un « diagnostic » et avoir ensuite recours aux séances de sophrologie pour désamorcer la situation. On peut axer les exercices sur la réassurance, les yeux fermés l’enfant peut tour à tour sentir le ventre de son parent se gonfler sous ses mains lors d’une respiration abdominale, puis le sien. Cet exercice permet de faire, mine de rien et de façon rassurante, la transition entre la fusion et l’individualisation.
Puis, on peut terminer cette courte séance en amenant l’enfant à s’imaginer sa journée idéale, pour faire petit à petit baisser l’appréhension. Le doudou peut d’ailleurs faire partie de l’histoire comme un vrai compagnon d’aventure.